Le radis noir appartient à la famille des crucifères et possède plus ou moins les mêmes propriétés que le radis rose. Cependant à la différence de ce dernier c’est le radis noir qui est utilisé en phytothérapie pour un usage médical.

Le radis noir

La partie comestible de ce légume est sa volumineuse racine qui est de forme allongée ou ronde. Et si c’est la couleur noire ou violacée de sa peau qui lui a valu son nom, sa chair quant à elle est blanche et ferme.

Le radis noir que l’on appelle aussi « Gros gris », « Raifort cultivé » ou encore « Raifort des Parisiens » est un légume inconnu à l’état sauvage qui s’apparenterait à des espèces ouest-asiatiques. Assurément, son origine est très ancienne puisque des hiéroglyphes, ornant les pyramides égyptiennes, le représentent.

De plus, on sait que les médecins grecs et latins reconnaissaient déjà au radis noir le pouvoir de guérir la toux. Aujourd’hui ce légume racine est cultivé sous presque tous les climats et les plus gros producteurs en sont la Chine, le Japon, l’Autriche, l’Allemagne, l’Italie, la France et les Pays-Bas.

Ce légume d’hiver est reconnu comme bienfaisant pour la santé, notamment en ce qui concerne le bon fonctionnement de la vésicule biliaire et du foie. En effet, il contient une substance qui facilite l’évacuation de la bile stockée dans la vésicule biliaire et détoxifie le foie.

De plus, les antioxydants qu’il contient favorisent une bonne santé cardiovasculaire et protègent contre le cancer du côlon tout comme sa richesse en fibres. Et d’autres de ses composants tels que la vitamine C, la vitamine B, le potassium, le calcium et le sodium lui confèrent des propriétés antiseptiques et antibactériennes efficaces pour combattre les affections respiratoires.

Pour toutes ces raisons, le suc de la racine de radis noir est utilisé en médecine et on le trouve en pharmacie, conditionné sous forme liquide en ampoules ou lyophilisé en gélules. Souvent même d’autres plantes agissant favorablement sur le système digestif, comme l’artichaut, lui sont associées.

En cuisine, la chair du radis noir se déguste crue, coupée en lamelles ou râpée, et son goût piquant, dû à ses composés soufrés, relève agréablement les salades d’hiver. Toutefois, on peut aussi faire cuire le radis noir et le cuisiner comme le navet. Quoi qu’il en soit, l’automne et l’hiver sont les meilleures saisons pour mettre au menu ce légume peu calorique.